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 Un article sur la délinquance des enfants

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مُساهمةموضوع: Un article sur la délinquance des enfants   Un article sur la délinquance des enfants Icon_minitimeالثلاثاء يناير 06, 2009 1:12 pm

Enfants délinquants, parents responsables
?

Responsabilité pénale dès 10 ans, détention provisoire dès 13 ans… le gouvernement renforce les sanctions juridiques à l’égard des mineurs. Nous avons interrogé des juges, policiers, enseignants, psychologues, mais aussi des parents en détresse, afin de comprendre comment se fabrique la délinquance. Pour Claude Halmos, psychanalyste, c’est l’éducation qu’il faut revoir.
n’obéissait jamais. A l’école, au collège, on l’accusait de racket, de violence. Je promettais de le surveiller. Dans l’appartement, c’était possible, mais pas dehors. Avec ses copains, il a volé des portables, puis un scooter. Chez le juge, son père a dit : « Aidez-nous, débarrassez-nous de lui.” Notre fils, qui était un bébé si mignon, était assis là, comme un étranger. »

A 45 ans, cette habitante de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) en paraît 60. Dans son F3 de la cité de la Butte-Rouge, elle vit, avec ses deux autres fils, de 10 et 12 ans, autour d’une imposante télévision allumée toute la journée, volume à fond. Depuis que son aîné, 16 ans, a été placé en centre d’éducation renforcée, elle est inconsolable et souffre de ne pas comprendre comment il en est arrivé là : « Il a eu tout ce qu’il voulait : GameBoy, PlayStation, habits et baskets de marque. Aujourd’hui, j’ai peur : il parle fort, me regarde avec de la haine. »

Ce regard n’a pas été du goût du juge des enfants : impliqué dans une dizaine de procédures, l’adolescent a été placé en centre d’éducation renforcé. Lors des nombreuses auditions, personne ne s’est vraiment intéressé à ses échecs scolaires répétés dès le cours préparatoire, à l’absence chronique du père, à ses difficultés à parler avec sa mère, ses frères, tous ces éléments essentiels pourtant portés au dossier par la psychologue scolaire. Le magistrat, débordé, s’est contenté de les survoler. Le juge, qui gère dans l’urgence une centaine de dossiers par mois, a en quelque sorte appliqué une mesure "dans l’esprit" de la nouvelle politique gouvernementale sur les "sanctions éducatives" pour mineurs de 13 à 16 ans.
Le cycle pervers de l’incarcération
Pour cet adolescent débute le cycle pervers de l’incarcération, du "tout répressif", de l’isolement social et familial, de la "non citoyenneté" qui risque d’altérer pour toujours sa propre identité. Ce que Marie Choquet, de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dénonce comme « la spirale infernale du “puisque vous me traitez comme un délinquant, c’est ce que je vais être” »…

Les nouvelles mesures gouvernementales, conçues aussi pour rassurer un électorat conservateur, ne risquent-elles pas, à terme, de fabriquer des délinquants encore plus durs ? Face à cette question, même les juges des enfants sont partagés. Plutôt que de céder aux sirènes politiques du répressif, certains magistrats, s’appuyant sur l’esprit de l’ordonnance de 1945 qui privilégiait l’éducatif sur le répressif, travaillent en amont pour s’attaquer aux racines profondes de la délinquance et proposent des pistes à explorer : « Ce n’est pas par la détention que les choses avanceront, analyse Martine, 48 ans, juge des enfants à Paris. Plutôt que de sanctionner, travaillons sur la dynamique familiale, en sachant qu’il est difficile de responsabiliser des parents qui ont eu eux-mêmes des parents déficients. Dans certaines communautés africaines à Paris, un oncle, ou un tuteur, pallie l’absence de parents débordés en s’occupant de plusieurs enfants. Ces adultes ne sont pas des parents répressifs. Et la communication, plus facile, évite la tentation délinquante. »

Responsables, les parents ?
Les parents fragilisés, déboussolés, dépassés, démissionnaires ou perdus reviennent logiquement dans les témoignages des juges, éducateurs, psychologues et même des policiers. Sont-ils pour autant les premiers responsables de la dérive de leurs enfants ? Paul, 29 ans, lieutenant de police à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), explose : « Responsables, les parents ? Evidemment. Les pères boivent et disparaissent. Les mères sont débordées et désespérées. Certaines, issues de l’immigration, élèvent leurs enfants avec l’idée que nous sommes une version moderne des troupes coloniales qu’elles ont elles-mêmes connues enfants. Le résultat : des gamins de 5 ans qui nous crachent dessus et qui se retrouveront à 16 ans en détention. »

Agnès, juge des enfants à Bobigny (Seine-Saint-Denis), est beaucoup plus nuancée : « La grande majorité des parents répondent à mes convocations. S’ils ne sont plus totalement responsables des faits et gestes de leurs enfants, ils continuent à se sentir responsables d’eux face à la justice. Les parents ouvertement complices existent mais représentent une minorité. Les mères seules, quittées par les pères, me disent : “Les enfants m’échappent dès qu’ils sortent.” Leurs adversaires sont les grands frères ou les membres de la bande qui exercent un formidable pouvoir affectif et financier, ne serait-ce qu’en se substituant aux pères si souvent absents… »
Sans repères
Et que dire de ces parents élevés eux-mêmes sans repères, qui ne pourront jamais être des figures d’identification sociale auprès de leurs propres enfants ? « Ils deviennent les enfants de leurs enfants, constate Judith, institutrice à Cachan (Val-de-Marne). Les gamins sont condamnés à être adultes trop tôt. Ils sont vifs, ils connaissent la loi et leurs droits, et passent des heures devant la télé. A 10 ans, ils ont tout vu : films d’horreur, films X, etc. Certains d’entre eux savent voler une voiture et font vivre la famille – leur père complètement paumé, leur mère qu’ils aident à remplir les papiers administratifs… C’est le monde à l’envers et c’est surtout douloureux pour des gosses qui, en fait, portent leurs parents à la dérive sur leur dos. »

Et Brigitte, psychologue scolaire en Seine-Saint-Denis, d’ajouter : « Ils sont délinquants par obligation et non par choix. La cité est une contre-société où la loi du plus fort domine. Pour s’en sortir, les gosses vivent de l’économie parallèle. Mais ils souffrent. Et qui tentent sérieusement d’écouter, de décrypter cette douleur ? Pas leurs parents, ce sont des fantômes… »
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